Simulation computationnelle de l’apprentissage de la lecture

Le modèle bayésien BRAID-Acq développé récemment par Steinhilber, Valdois et Diard permet de simuler la seconde phase de l’apprentissage de la lecture, dans laquelle l’enfant, connaissant déjà un certain nombre de mots écrits (>1000), est capable de lire en autonomie et d’accroître progressivement son lexique orthographique au fur et à mesure de l’exposition à des mots nouveaux (apprentissage non supervisé).

Les parents ont-ils un penchant naturel pour leurs fils ou leurs filles, selon les conditions dans lesquelles ils vivent ?

Selon l'hypothèse de Robert Trivers et Dan Willard, les parents en bonne condition devraient favoriser la descendance masculine, tandis que les parents en mauvaise condition devraient favoriser la descendance féminine. Pourquoi ? Tout d'abord, les parents disposant de plus de ressources peuvent subvenir aux besoins d'un plus grand nombre de descendants. Deuxièmement, les mâles disposant de plus de ressources sont plus susceptibles d'avoir une progéniture nombreuse.

Apprend-on à parler de la même façon partout dans le monde ?

Des chercheuses et des chercheurs du Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique (UMR8554, CNRS / EHESS / ENS-PSL) et du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology ont étudié les expériences vocales des enfants de l'île de Malakula (Vanuatu) où le multilinguisme est la norme. Les résultats de leur étude, parus récemment dans la revue Developmental Science, révèlent que les enfantsde l'île vocalisent à un rythme comparable à celui des enfants des populations monolingues habituellement étudiées malgré temps de parole entendue inférieur.

Nouvelles avancées sur les facteurs génétiques impliqués dans la dyslexie

La dyslexie est un trouble spécifique de l’acquisition de la lecture et de l’orthographe, qui affecte environ 5% des enfants. Les études de familles et de jumeaux ont suggéré depuis longtemps une composante génétique à la dyslexie. Ces 20 dernières années, plusieurs études ont avancé que certains gènes étaient associés à la dyslexie mais les résultats génétiques étaient jusqu’à présent peu informatifs, car les effectifs étaient encore insuffisants pour mener des analyses à l’échelle du génome entier.

Language recovery: brain networks and aphasia rehabilitation in the chronic stage post stroke

Anomia (word finding difficulties) is the hallmark of chronic aphasia.  Speech production is dependent both on regional changes within the left inferior frontal cortex (LIFC) and modulation between and within anatomically distinct but functionally connected brain regions. Interregional changes are particularly important in speech recovery after stroke, when neural plasticity changes underpinning behavioural improvements are observed in both ipsilesional and contralesional frontal cortices.

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